Belle-Île-en-Mer, du fait de la topographie souvent accidentée de son littoral, fournit plusieurs exemples, assez variés qui plus est, d'adaptation des plans-types de corps de garde de 1846. Le souci principal des ingénieurs militaires est d'obtenir le défilement de la terrasse défensive lorsqu'elle est dominée par le terrain alentour.
Le corps de garde du Bugul présente une solution assez courante à ce problème, sous la forme de murs-traverses. Il est à comparer aux corps de garde des batteries d'Arzic, de La Ferrière, de Ramonette, et des postes garde-côtes de Port Maria, Port Larron et Port Fouquet, qui présentent des dispositions dont le but est similaire mais à des degrés divers d'adaptation des plans-types.
Il s'agit par ailleurs d'un corps de garde modifié pour 30 hommes de type allongé, variante très répandue du corps de garde n° 2 des plans-type de 1846.