"Découverte", le bas-relief de Martine Kerbaol, daté de 1982, est fixé au mur à droite de l'entrée de l'administration.
Le dossier de présentation, élaboré par l'architecte Yves Guillou (8 janvier 1981) indique, que l'artiste a déjà réalisé, au titre du 1%, deux œuvres (pour le groupe scolaire Bellevue de Brest et pour le CES de Guingamp) et qu'elle en étudie une troisième pour le groupe scolaire de Plœuc (22). Il précise, à propos du bronze prévu à Auray, sous le titre "Découverte" :
"Cette œuvre, en bronze, de 1,50 x 1,50 ml. sera fixée à 1,3 ml. du sol sur le pignon sud du Bâtiment d'Administration du Lycée Polyvalent d'AURAY.
Elle sera ainsi très visible depuis l'entrée de l'établissement, aussi bien pour les visiteurs ou les professeurs, que pour les élèves s'acheminant vers la cour de rassemblement.
Le pignon support en béton sera recouvert de lierre. Ce revêtement végétal servira de fond à la sculpture en bronze. - Il est à noter qu'un espace sera réservé entre la sculpture et le mur, et que le lierre passera derrière elle.
Une bande de buis taillé sera plantée au pied du pignon, et servira d'assise à l'ensemble lierre bronze".
En guise de buis et de lierre, en 2019, l'environnement végétal de la sculpture, fixée à même le mur, est composé de bambous.
Lors de la séance de la commission nationale des travaux de décoration des édifices publics, le 13 mai 1981, Martine Kerbaol explique pourtant qu'il lui avait "semblé préférable de détacher le bas-relief du mur, où il serait accroché par des tenons, et de faire pousser des plantes grimpantes qui, derrière la sculpture, formeront un fond de verdure accentuant ainsi l'effet d'un volume surgissant d'un surface".
Elle a surtout, semble-t-il, emporté l'accord de la commission, alors que l'avis de l'inspectrice Alberte Grynpas N'Guyen était plutôt réservé : "L'idée de ce bas relief n'est pas sans intérêt. Toutefois il s'inscrit mal comme œuvre monumentale sur un mur pignon. Il serait souhaitable de repenser le projet en fonction de l'emplacement choisi."
Lors d'un entretien téléphonique, à l'automne 2019, Martine Kerbaol nous a précisé qu'initialement, avec l'architecte, elle avait envisagé que la sculpture soit placée dans le patio, mais que la direction de l'établissement s'y était opposé.
Les travaux d'agrandissement du lycée, qui ont fait l'objet d'un concours en 2019, nécessiteront le déplacement de l’œuvre.
Totem et mobilier en bois par Gaël Gicquiaud
Le lycée Benjamin Franklin a une importante activité en lien avec les arts plastiques. Il dispose d'un "hall-galerie" qui accueille très régulièrement des expositions. Dans un tel contexte, il convient de souligner que la décoration des espaces extérieurs ne se limite pas à l’œuvre de Martine Kerbaol.
Un totem en bois forme un signal entre l'entrée et un bâtiment modulaire - lui-même bardé de bois.
La construction d'un nouveau service de restauration, en 2011, a en effet conduit les élèves à réclamer l'aménagement des pelouses, peu fréquentées, pour trouver de nouveaux espaces de repos détente lors de la pause méridienne, en cohérence avec le self.
Dans le cadre d'un atelier de pratique artistique, une classe de première en arts plastiques a travaillé avec l'artiste plasticienne Gaël Gicquiaud. Ce travail d'équipe réunit une artiste, un enseignant d'arts plastiques et un agent du lycées. L'un des trois axes du projet était : "«Éducation artistique et sensibilisation à l'art » : avec une réflexion sur l'écologie, le Land Art, le rapport nature/culture, la place du spectateur/acteur dans l’œuvre."
Description : un totem en bois de 3,5 m de hauteur et du petit mobilier permettant de s'asseoir
Un Totem en bois de 3,5 mètres :
Le totem est une sculpture de 3, 50 mètres, "composée d'échelles organisées sur une base octogonale. C'est à la fois une sculpture signal et un phare de la connaissance. Visible de l'extérieur, elle invite à entrer dans le lycée, la verticalité des échelles symbolise l'accès au savoir." Il devait, à l'origine, être lumineux (leds).
Petit mobilier en bois :
Il s'agit d'assises de formes diverses, géométriques (cubes, sphères) et de bancs, organisées en îlots.
Le budget prévisionnel du projet était d'environ 155OO euros, avec un financement important du Conseil régional (12500 euros environ) et une participation du FSE et du lycée. La part du lycée a dû être réévaluée (6 à 7000 euros)
Architecte DPLG, Le Vincin, Vannes