Antoine Loque emprunte les formes élégantes de son père Jean-Joseph Ange. Le calice repose sur un pied circulaire rythmé par six cartouches géométriques. La tige porte un large nœud en balustre, accosté par deux anneaux ouvragés. La coupe, très cylindrique, est parée d’une fausse-coupe découpée en six cartouches répondant à ceux du pied. L’iconographie est eucharistique et passionniste : sur le pied, la croix glorieuse est accompagnée par des roseaux, des grappes de raisins, une gerbe de blé et une large fleur épanouie qui pourrait être un lotus.La patène est gravée au trait d’un trigramme, accompagné d’un cœur percé de trois clous et entouré d’une couronne d’épines.