Malgré une déclivité moins importante, le moulin établi aujourd’hui à proximité de l’étang de Dourdu adoptait le même plan que celui de Barach en Plouay, avec logement à l’étage et mécanisme au rez-de-chaussée. L’avancée qui donne à ces deux moulins la silhouette des maisons finistériennes à « kuzh taol » est liée à la fonction du bâtiment et permettait de positionner deux roues ou meules successives. La stéréotomie de trois des façades, la forme des baies sans mouluration, indique le milieu du XVIIe siècle. Un moulin d’une telle qualité dépendait d’une importante seigneurie, dont le manoir n'est pas signalé dans les réformations : dépendait-il de la seigneurie de Coet-Codu ?
Le moulin devenu habitation a été fortement remanié dans ses ouvertures depuis 2000.