En dépit des modifications de la disposition du colombage par la percée des portes-fenêtres au 19e siècle, la maison est ancienne et remonte au 16e siècle vraisemblablement de par l'ossature et les moulures du colombage avec les consoles taillées dans la masse du poteau et le large chanfrein en cavet bordé.
Le rentier du domaine ducal dressé en 1455 signale la présence de 2 maisons à cette époque sur cet emplacement qui appartiennent à jehan Leconte et à Guillaume Le Peczot (taillandier) après avoir appartenu à Huchon Le Paintour.
La maison est partagée entre trois propriétaires lors de la réformation en 1677 : Pierre Le Vacher pour moitié, sieur de Lohac banquier à Vannes, le reste entre le sieur de Lomay (Launay) et sébastien Sylvestre de Pontivy, le quart de la maison pour chacun d'entre eux. Les dimensions de la maison données lors de la réformation montrent depuis un agrandissement postérieur sur la cour mentionnée.
Peu de temps après la réformation, la part de Pierre le Vacher est vendue à Claude Marquet et Jeanne Loret. Cette vente est intéressante car elle décrit l'organisation d'une partie de la maison : cave (présence d'une citerne), salle basse sur le devant, chambre basse, chambre haute au premier étage au-dessus de la chambre basse donnant sur la cour et grenier.
En 1878, la maison est agrandie par son propriétaire, Louis Gandin, ébéniste qui en est propriétaire depuis 1876. Les matrices cadastrales de cette époque signalent en effet une addition de construction greffée et visible sur la façade postérieure. Ce dernier est mentionné également en 1883 mais pour une autre parcelle (K 2005) bordant la rue de la Monnaie à l'emplacement d'une vieille maison qu'il souhaite reconstruire en respectant le nouvel alignement.