Les nombreuses dispositions anciennes apparues lors de la restauration récente de cet édifice ont permis d'envisager l'hypothèse de restitution ci-jointe parmi les planches de relevés.
Dans son état d'origine, sans charpente apparente, la salle était chauffée par une vaste cheminée sur mur gouttereau, transférée depuis sur le mur de refends est. La disposition des chambres latérales en demi étage est habituelle dans cette typologie, en revanche la cuisine devait se trouver dans une aile en retour d'équerre au Nord, actuellement disparue, surmontée par une chambre. La trace de porte hautes dans l'extrémité est de la façade et dans le pignon ouest ont permis d'envisager l'existence d'escaliers extérieurs donnant à cas deux chambres extrêmes un accès direct. Dans le mur nord, à l'inverse, d'autres portes suspendues ouvraient sur les latrines en encorbellement au dessus du fossé de drainage longeant l'arrière du logis. La chambre en demi-étage à l'Ouest, visiblement la plus belle du logis devait être la chambre seigneuriale, éclairée sur trois de ses côtés et pourvue d'un judas de surveillance vers la salle en contrebas. Elle a également conservé, dans un ébrasement de fenêtre anciennement murée à l'arrière, les vertiges d'un décor peint de végétaux stylisés, très dégradé, qui ornait probablement à l'origine l'ensemble de la pièce.
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