L'usine marémotrice de la Rance est l'une des réalisations majeures dans le domaine de l'architecture industrielle de la deuxième moitié du 20e siècle dans la région. La Richardais a cependant connu un développement important, depuis le début du 19e siècle, avec les chantiers de construction navale en activité jusqu'à la fin des années 1930. Les premiers chantiers attestés en 1809 étaient installés dans l'anse de la Rivière depuis la rue du Port jusqu'au passage de Piqueriotte (chantiers Leborgne et Legobien). Profitant de l'essor du commerce maritime et de l'activité halieutique des ports de la région malouine, ils furent bientôt à l'étroit. Dès 1846, ils s'implantèrent plus au nord, dans l'anse des Grandes Rivières dit également les Millières. Le chantier Tranchemer y fonctionna entre 1856 et 1917.
Des nombreux chantiers de La Richardais, il n'en reste qu'un seul, sur le port.
La grue de port, sortie des usines de Dammaries (Seine-et-Marne) en 1869, est un témoin parfaitement conservé de l´importance du trafic du port de La Richardais.
La commune comptait deux moulins figurant sur le cadastre de 1829. Construit sur le point le plus élevé de la commune, le moulin à vent de Huet a disparu ; un arbre marque aujourd´hui son emplacement d'origine. Le moulin à marée de la Garde subsiste à l´état de vestiges. Son bassin de retenue sert aujourd'hui d'étang. Non mentionné par la cadastre napoléonien, il semble que l'ancienne propriété de la Holland (actuellement la Roncière) possédait également un moulin à eau, sans doute déjà détruit à cette époque.
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