Quartier formé par une pointe rocheuse à l'extrémité orientale de la plage de Rochebonne et occupé par des terres agricoles jusqu'à la fin du 19e siècle. Les premières maisons de villégiature de Paramé y sont édifiées à partir de 1860.
Très recherché pour sa situation panoramique et son espace boisé, le quartier accueille entre 1860 et 1870 de grandes demeures (Villas Beausite, Les Roches, Bel Horizon, Rochelette, Rochebelle et les Grandes Terrasses avec serre et communs) construites sur des terrains contrefortés avec un accès privé à la grève. Vers 1870, les trois Villas Bel Horizon, Rochelette, Rochebelle sont réunies pour former l'Hôtel Rochebelle.
Par une délibération de 1883, le conseil municipal de Paramé vote l'interdiction pour le régiment de Saint-Malo d'utiliser la plage de Rochebonne comme champ de tir. En effet, le 12 avril 1883, une balle pénètre dans la Villa Les Grandes Terrasses et manque de blesser un ouvrier.
En 1890, le fort de Rochebonne de style néo-médiéval est édifié à l'extrémité de la pointe sur des terrains rocheux acquis au domaine maritime sept ans plus tôt et dont les plans sont attribués à l'architecte Leroyer. La pointe est percée d'un souterrain privé partant de la villa Beausite, découvert avant 1900 et permettant d'accéder à une terrasse face à la mer.
L'impasse est dénommée primitivement impasse Hamon-Besnier, du nom du maire de Saint-Malo qui, en 1878, fait construire trois villas pour sa famille : les Villas Castel Senbilion, Ermitage d'Aaron et le Chalet Ridollet. Ces trois villas forment la cité du Petit Paradis. La rue devient impasse des Forts en 1922 et de nombreuses villas y sont édifiées au tournant du siècle ; l'une d'entre elles, appelée Villa des Pavillons, a appartenu à l'architecte rennais Hyacinthe Perrin.
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