Le 20 octobre 1821, l'ingénieur Jean-Marie de Silguy annote le plan de "profil particulier de la place de Châteaulin appliqué aux maisons formant le côté méridional". Ce plan indique le tracé envisagé pour le nouveau nivellement de la chaussée suite à la construction future du pont. "Le Sieur Bois, propriétaire des deux premières maisons à droite n'a pas voulu se conformer au niveau qui lui a été donné dans le temps pour l'établissement." (Archives départementales du Finistère, 49 J 1020-20).
En 1836, Les Annales des Ponts et Chaussées, partie administrative, détaillent les conséquences administratives et juridiques de ce refus. "En 1816, Le Sieur Bois fit élever des constructions sans avoir égard aux indications de hauteur qui lui avaient été indiquées pour l'élévation à donner au sol en raison de l'établissement prochain du nouveau pont de Châteaulin [...]. Lors de l’exécution du dit pont, une indemnité fut néanmoins réclamée par la veuve Bois." [...] "Considérant qu'il ne s'agit pas dans l'espèce d'une expropriation d'une partie de la maison appartenant à la Dame Veuve Bois, mais seulement de l'indemnité qui peut être due à la dite Dame pour dommages causés à sa propriété par suite des travaux exécutés par l'administration sur la voie publique, [la demande est rejetée en avril 1836 après cinq années d'échanges avec l'administration]".