Le manoir de Forsquilly, probablement ancien en raison de ses liens avec l'abbaye de Daoulas, conserve des traces architecturales du 17e siècle. Une chapelle, actuellement détruite, lui était rattachée.
L'inventaire après décès dressé au début du 18e siècle ainsi que l'étude des sections cadastrales confirment l'exploitation et la transformation du lin sur l'ensemble de l'écart de Forsquilly et surtout au Manoir de Forsquilly.
Inventaire après décès de Nicolas Le Mon, époux de Marie Laussec, 27 février 1704 :
1166 Livres
1 peigne à lin ; 1 métier pour ourdir la toile ; 2 métiers à tisser ; une buanderie avec grande cuve ou buouër, avec une autre cuve de pierre et une pierre dessous ; l'étang de la buanderie avec le pavé au fond et un peu de lessive, un bassin pour faire de la lessive ; du lin peigné, du lin non broyé, du fil, des graines de lin (AD 13 B 155)
Noms des parcelles attenantes au manoir en lien avec la production de lin :
-Foennec ar candi (A 384 ; A 385)