Dossier d’œuvre architecture IA29004657 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Inventaire des fortifications littorales de Bretagne
Bagne de Brest (détruit), Quartier intra-muros de la rive gauche (Brest)
Œuvre étudiée
Auteur (reproduction)
Copyright
  • (c) Brest Métropole Océane

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne Nord
  • Commune Brest
  • Lieu-dit Quartier intra-muros de la rive gauche
  • Dénominations
    bagne
  • Appellations
    Bagne de Brest
  • Parties constituantes non étudiées
    citerne

En 1748, le corps de galères est rattaché à la Marine Royale afin de permettre à celle-ci de disposer d'une main-d'oeuvre peu couteuse. Les bagnards, à partir de cette date remplacent les galériens : ils sont destinés aux "travaux de fatigues" des arsenaux. Le bagne peut être défini comme un établissement pénitentiaire dédié aux travaux forcés. Le bagne de Brest fut élevé de 1749 à 1752 par Antoine Choquet de Lindu, ingénieur des bâtiments de la Marine sur ordre de Louis XV. Le premier contingent de forçats arriva à Brest dès 1749, 1000 galériens sont ainsi transférés de Marseille à Brest. Le bagne de Brest a fermé ses portes en 1858. "Le 1er septembre 1858 le 25ème navire transportant des forçats de Brest vers la Guyane quitte la Bretagne. Quelque 60.000 prisonniers ont transité par le bagne brestois au moment de sa fermeture en 1858".

  • État de conservation
    détruit

"Aucun nom, aucun lieu, pas une image, pas une pierre ne subsiste" Philippe Jarnoux.

  • Archives du Génie, Article 8, section 1, Brest carton 1. 1VH446n°62_1741.Plan, support papier, 2e quart 18e siècle, 4 novembre 1740. 1741.

    Service Historique de la Défense du Château de Vincennes : 1VH446n°62_1741

Bibliographie

  • OANNIC-SETA (F.), Le bagne de Brest, 1749-1800. Naissance d'une institution carcérale au siècle des lumières, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2000, 360 p.

  • JARNOUX (P.), Survivre au bagne de Brest, Brest, Le Télégramme, 2003, 117 p.

Périodiques

  • Bagne de Brest. L'enquête parue en 1968 in Le Télégramme. "La vie des bagnards" (12/08/1968). "Argot, grâce et évasions" (14/08/1968). "Anthelme Collet, faux évêque et faux général" (15/08/1968). "Des forçats originaux" (16/08/1968). "Vidocq s'était juré de n'y passer que 8 jours" (21/08/1968). "Portrait : le forçat Pierre Coignard, comte Pomtis de Sainte Hélène" (22/08/1968). "L'un des derniers bagnards : Charles Delescluze député proscrit" (28/08/1968).

Documents figurés

  • Cahiers de développement du plan-relief de Brest. Épures, relevés.

    Musée des Plans-reliefs de Paris : Article 4, n° 126

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008