Cet ensemble fortifié regroupant batterie de côte, corps de garde (avec petit magasin à poudre) et guérite, est datable du 18e siècle. Il défendait l'entrée de l'anse d'Argenton au fond de laquelle l'agglomération et le port d'Argenton se sont développés.
D'après l'Atlas des côtes de France 1818-1848 (tome 192 : direction de Brest), une batterie de côte désignée "Batterie du Port d'Iock" ou "Batterie d'Argenton" est mentionnée sur l'actuelle "Pointe d'Argenton" face à "l'Île d'Yoc'h". Elle s'intercalait entre le corps de garde de Landunvez et la batterie de "l'Île d'Olves" au Sud (actuelle Presqu'île du Vivier). D'après l'état de 1820 et le plan de détail de Gustave Paulin, officier du Génie militaire, la batterie du Port d'Iock est dotée d'un corps de garde, d'une poudrière [sic] et d'une guérite.
Le cadastre parcellaire de 1844 figure ces éléments défensifs.
Le 7 novembre 1844, le Comité des fortifications s'appuyant sur le travail de la commission des côtes de 1841 (Atlas de défense des côtes, tome III, 2e arrondissement de Brest) recommande la suppression de la batterie du Port d'Iock. Par la suite, la batterie cesse d'apparaître dans les états de défense des côtes.
Quimper