La ferme du Bôlu comprend deux logis mitoyens figurés sur le cadastre ancien de 1828 (section B2, parcelles 637 et 638). Le logis droite semble dater du milieu du 17e siècle, au vu de la typologie et de la forme des baies, dont quelques-unes sont remaniées au 20e siècle (porte et jour de l'étable, fenêtre créée dans le comble à surcroît). Il est abaissé d'environ un mètre, comme en témoigne le pignon sud-ouest. Le logis gauche est probablement construit dans la seconde moitié du 17e siècle, contre le logis précédent. Sa façade est remaniée au début du 19e siècle comme l'attestent la reprise dans la maçonnerie à gauche, et la forme des fenêtres. A l'intérieur, un escalier à retours en bois du début du 19e siècle remplace l'escalier en vis d'origine, dont l'arrondi dans le mur signale l'emplacement. Un appentis mentionné en tant que "cellier agricole" dans les états de section de 1829 est construit à l'arrière du logis. La date 1655 sur son pignon sud-ouest provient d'un réemploi. Deux grandes dépendances figurées sur le cadastre ancien, au nord et au sud-est, ont aujourd'hui disparu. En 1890, l'une d'elle est remplacée par une étable. Une remise-écurie est également édifiée à la fin du 19e siècle au sud-ouest de la cour. Deux lavoirs dits doués se trouvent à quelques mètres à l'est et au nord des logis (cf. dossier associé). Ils servaient à laver les toiles de lin après leur blanchiment.
Mathurin Le Maux, de Saint-Caradec, est signalé comme colon en 1829, il exploite "l'étendoir" (parcelle 608) mentionné dans les états de section.
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