Portant la même date, 1634, que le manoir de Balangeard à la Rivière (Ruffiac), le logis de la Châtaigneraie est toutefois plus archaïque ; malgré l'effort de symétrie, à droite de la porte la fenêtre, décalée, a remplacé tardivement un jour de cellier. Le maintien du toit à longs pans et, à l'arrière, un escalier en vis, dans une tour, aujourd'hui disparu, appartiennent encore au passé. Les lucarnes n'éclairent aucun étage habitable ; ultime refuge du décor sculpté, elles constituent avec l'échauguette l'affirmation minimale et symbolique de la demeure noble.
(J. -P. Ducouret)