Le clocher-porche et le chevet de l'église datent de la limite des 14e-15e siècles ; le porche sud porte la date 1582 et l'inscription gravée sur les liernes : M. E. BARS. CURE. 1582. F. RICHART. FAB. H. NOAL. FAB. NOB. ET. VEN. PER. M. G... REC sur la croisée d'ogives. Dans le tympan, un blason, martelé à la Révolution, aux armes des familles Maillé et Carman permet de faire remonter aux environs de 1584 la fin de la construction du porche.
En octobre 1760, l'architecte Guillaume Balcon est appelé pour étudier la réédification de l'église. Le sieur de Keramoal-Lucas, expert blasonneur, l'accompagne. Le transept et la nef sont repris à partir de 1766 : linteau daté, ajout d'une voûte basse en berceau dans le clocher et transformation du portail occidental. Le remontage du porche sud est effectué après numérotation peinte en rouge des pierres ; inscription sur le tympan : J. TOULEC. Y. BERTHOU et J. MESGUEN. FABRIC 1773.
La construction de l’ossuaire, situé dans l’angle sud-ouest de l’enclos, a suivi de près celle du porche ; proche dans le temps et dans le style, il reprend pour les baies le décor des niches des contreforts à fronton circulaire surbaissé, ainsi que les clochetons surmontant les contreforts d’angle.
La clé en console de la porte reprend le motif du portail de Kerjean. Les baies sont séparées par des colonnes ioniques. Le bâtiment avait primitivement deux fonctions : ossuaire aéré par trois baies donnant sur le cimetière et chapelle funéraire éclairée par une fenêtre en pignon. En 1985, il était utilisé comme chapelle.
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