Cette maison sur laquelle aucune date n’est portée est signalée sur le cadastre de 1837 ainsi que les crèches à cochons qui lui font face.
Certains caractères architecturaux comme le linteau en T avec accolade et les piédroits chanfreinés de la porte d’entrée, couramment utilisés dans le Cap-Sizun aux 17e et 18e siècles, permettent de dater approximativement la construction du bâtiment.
D’après les conclusions de l’enquête de 1977-78 les parties supérieures ainsi que la distribution intérieure ont été remaniées au cours du 19e siècle.
La seule évolution visible sur la maison consiste en la disparition de l’auge monolithe présente sur la photographie de 1900. Probablement due à l’élargissement de la « route des dunes » qui mène au site très fréquenté en été de Trez Goarem. Cette absence fait presque oublier qu’il existe encore dans la maçonnerie une pierre d’écoulement de l’eau qui rappelle que, ici, le puits se trouve à l’intérieur de la maison.
Industriel morlaisien marié à Adèle Fenoux d'Audierne. Il a pris plusieurs photographies du Cap-Sizun à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Ses sujets de prédilection sont : les femmes au lavoir, les scènes de vie paysannes et les vaches.