• inventaire topographique
  • inventaire topographique, Beuzec-Cap-Sizun
Phare, pointe du Millier (Beuzec-Cap-Sizun)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cap Sizun - Pont-Croix
  • Hydrographies Baie de Douarnenez
  • Commune Beuzec-Cap-Sizun
  • Lieu-dit Pointe du Millier
  • Cadastre 2018 ZN 123
  • Dénominations
    phare
  • Appellations
    dit Phare du Millier, dit Tan-ar-Millier
  • Parties constituantes non étudiées
    logement

Bâti en 6 mois par Eugène Guillerme de Pont-l’Abbé, d’après les plans de l’ingénieur Harel de la Noé, le phare du Millier est allumé pour la première fois le 15 mars 1881. Il a pour mission de sécuriser l’entrée de la baie de Douarnenez en indiquant les positions de certains écueils, de la pointe de la Jument et du Cap de la Chèvre.

A cette époque, la source lumineuse est une simple lampe à mèche à pétrole. En 1911, un manchon remplace cette mèche puis l’électricité arriva en 1965. Entre temps, l’optique fut retirée le temps de la seconde guerre mondiale par les allemands qui ont fait du phare un mirador.

Six gardiens s’y succèderont jusqu’en 1993, date à laquelle il est automatisé. Il est aujourd’hui télé contrôlé depuis le Centre d’Exploitation et d’Intervention de Brest.

On note que l’élévation antérieure du bâtiment a évolué : Sur les plans des Ponts et Chaussées, seule une lucarne est projetée au-dessus de la porte d’entrée. Elle est alors pendante et passante. Aujourd’hui, trois lucarnes sont visibles, toutes au-dessus de la corniche du toit. On constate également que, contrairement au plan qui projetait deux pignons couverts, les pignons du bâtiment sont découverts et le toit présente deux rampants.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1880, porte la date
    • 1881, daté par source

Le phare du Millier dit aussi maison feu du Millier ou « Tan-ar-Millier » se dresse au bord des falaises de la pointe du même nom sur une parcelle de landes close d’un muret en moellons assez bas.

Le fanal est placé à 34 mètres au-dessus du niveau de la mer au sommet d’une tour encastrée dans le mur nord de la maison du gardien. Le toit en zinc est coiffé d’un paratonnerre et d’une girouette. La plateforme extérieure est sécurisée par un garde-corps de fer très soigné au milieu duquel on peut lire la date de 1880.

La maison du gardien est en granite enduit avec toit en ardoises. Le couloir donne au rez-de-chaussée sur une cuisine avec cheminée, une chambre et un petit cabinet. L’étage, accessible par un escalier droit adossé au mur nord de la cuisine, est composé de deux pièces et d’un corridor. Le magasin aux huiles se trouve en face de la porte d’entrée ainsi que l’escalier circulaire en fonte menant à la chambre de la lanterne.

Le logis est prolongé à l’est par un petit bâtiment qui faisait office d’étable et à l’ouest par une citerne d’eau d’une contenance de 10 mètres cube. Un petit terre-plein dallé de pierres de taille fait le tour des bâtiments.

  • Murs
    • granite moellon enduit
  • Toits
    ardoise, zinc en couverture
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis
  • Typologies
    maison feu
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat

Annexes

  • Enquêtes de 1977-1978, 1980-1984
Date(s) d'enquête : 1977; Date(s) de rédaction : 1984, 2019
Articulation des dossiers