Bâti en 6 mois par Eugène Guillerme de Pont-l’Abbé, d’après les plans de l’ingénieur Harel de la Noé, le phare du Millier est allumé pour la première fois le 15 mars 1881. Il a pour mission de sécuriser l’entrée de la baie de Douarnenez en indiquant les positions de certains écueils, de la pointe de la Jument et du Cap de la Chèvre.
A cette époque, la source lumineuse est une simple lampe à mèche à pétrole. En 1911, un manchon remplace cette mèche puis l’électricité arriva en 1965. Entre temps, l’optique fut retirée le temps de la seconde guerre mondiale par les allemands qui ont fait du phare un mirador.
Six gardiens s’y succèderont jusqu’en 1993, date à laquelle il est automatisé. Il est aujourd’hui télé contrôlé depuis le Centre d’Exploitation et d’Intervention de Brest.
On note que l’élévation antérieure du bâtiment a évolué : Sur les plans des Ponts et Chaussées, seule une lucarne est projetée au-dessus de la porte d’entrée. Elle est alors pendante et passante. Aujourd’hui, trois lucarnes sont visibles, toutes au-dessus de la corniche du toit. On constate également que, contrairement au plan qui projetait deux pignons couverts, les pignons du bâtiment sont découverts et le toit présente deux rampants.